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Attention ! Sucette radioactive.

23 juillet 2011

Attention ! sucette radioactive. p10

Dans le bureau de Mr Carlton, Rita Skeeter était tranquillement installée dans l’un des confortables fauteuils et sirotait son thé. Elle s’était refait une beauté pour fêter la publication de son article. Elle était sûre que Mr Carlton allait la féliciter. Elle avait donc mis sa plus belle robe verte, repeint ses ongles en rouge sang et refait ses boucles rigides autour de son visage. Mr Carlton entra finalement, des feuilles à la main. Il la salua et s’assit.

 

                « C’est un excellent papier, Rita, vraiment excellent ! Lui assura-t-il.

                -Oui, je sais. Répondit-elle avec un sourire suffisant. Et c’est même mon meilleur article, tellement plus réel …

                -Mais totalement incroyable. Je ne PEUX pas publier un tel tissu de mensonges. Une sucette coincée dans les conduits des WC, des cafards qui parlent en Motordu ? Je suis né moldu, Rita, je sais où tu as été pêcher ce langage. Tu ne peux donc rien écrire sans mentir ? Même quand il n’y a pas de scandale à faire ?

                -Quoi ? Mais…

                -Ce qu’a écrit le jeune Crivey, de son côté, est beaucoup plus réaliste, Ajouta Mr Carlton en secouant la tête. Son histoire de mauvais dosage de poudre de cheminette et de potion Magiepure due à l’augmentation des allées et venues dans le Ministère est tout simplement brillant. L’employé qui s’occupe de ça a été chargé de nouvelles mesures et tout est rentré dans l’ordre.

                -Mais… Et les disparus, ils sont témoins de… Essaya Rita.

                -Les disparus approuvent Mr Crivey. »

 

La mâchoire de Rita se décolla en entendant ces mots. Elle se leva alors, consternée, frappa le bureau de son poing avant de sortir en claquant la porte derrière elle et en criant, hystérique :

 

                « RAH ! CRIVEY, TU VAS ME LE PAYER ! »

 

 

Finplacard


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23 juillet 2011

Attention ! sucette radioactive. p9

Rita regarda Dennis et le cafard s’engouffrer dans la maison avant de se remettre à courir vers la cage. Quand ils la virent les « prisonniers » n’hurlèrent pas de joie comme elle l’avait escompté. Bien au contraire, leurs visages se décomposèrent encore plus et David cria :

 

                « Non ! Pourquoi elle ? On était déjà assez malheureux comme ça. »

 

Rita fut choquée mais préféra l’ignorer. Elle examina la serrure, sortit sa baguette et … hésita. Elle n’avait aucune envie de les aider. Elle n’avait rien qu’à faire comme si elle ne les avait pas vus et laisser avec eux Dennis. Elle rentrerait en héroïne parce qu’au passage elle aurait enlevé la sucette et personne ne saurait jamais le reste. Elle eut un sourire à cette idée et s’apprêta à s’éloigner. C’est alors que David lui prit sa baguette et brisa de lui-même la serrure.

 

                « Rends-moi ma baguette, maintenant que vous êtes libres, s’écria Rita, énervée.

                -Pas temps que nous n’aurons pas récupéré les nôtres. L’espèce de gros cafard les a prit. »

 

David et les six prisonnières se rendirent au jardin fleuri, et fouillèrent la terre à la recherche de leurs baguettes. Le cafard les avait plantées là dans l’espoir de voir pousser de jolies fleurs. Ils serraient sans doute assez triste de ne pas voir de fleuraisons dans les semaines prochaines.

À ce moment là, Dennis sortit, riant avec le petit « placard » et souriant à s’en décrocher la mâchoire.

 

                « Comment arrive-t-il à comprendre cette bestiole, s’étonna l’une des prisonnières.

                -C’est très simple, ma chérie, répondit Rita. Je lui ai appris. »

 

Le stagiaire s’approcha d’eux, bras dessus bras dessous avec la petite créature. Il dit aux anciens prisonniers, à voix basse :

 

« Placard veut bien vous laisser partir, à la seule condition que vous lui adressiez des excuses. Vous l’avez insulté à votre arrivée, et les sortilèges que vous lui avez jetés lui ont fait très mal. Montrez-lui que vous êtes des gentils hommes, et dites : Lardon placard, nous nous sommes mal produits, nous sommes des lentilles pommes. »

 

David et les six femmes répétèrent en cœur la phrase, et le petit « placard » leur tendit les balais en souriant.

 

Les neufs « pommes » s’envolèrent, après une dernière poignée de main entre Dennis et son nouvel ami, et reprirent les tunnels, Rita et son stagiaire en tête. Ils arrivèrent rapidement à la sortie. La journaliste enleva la sucette collante, sa main se recouvrant de pustule à cause de son allergie. Elle passa la première par le trou, suivit de près par les autres.

 

Les neuf sorciers furent alors projetés par une force, la même qui les avait aspirés dans le trou mais cette fois-ci dans l’autre sens. Ils atterrirent au Ministère de la Magie et sous le choc, Rita se transforma en scarabée et faillit être écrasée par les autres. La femme de ménage qui s’occupait du hall d’entrée les regarda avec de grands yeux avant de crier de joie et de courir prévenir les autres du retour des disparus.


23 juillet 2011

Attention ! sucette radioactive. p8

Le tunnel donnait sur une vaste vallée de terre brunâtre entourée de collines. Un fleuve à l’eau verte était creusé dans le vallon, et l’on pouvait voir des poissons morts flotter à la surface, leur gris argenté se perdant dans le kaki. Et en haut de la plus haute colline, trouée par un tunnel en sa base, se trouvait une petite maison colorée, bleu, rouge et verte. Cette petite maison et son jardin vaste et verdoyant étaient les seuls points de couleurs vives du paysage. Et aussi le seul endroit où la végétation semblait s’être installée. Rita put apercevoir une cage dans le jardin mais ne sut dire s’il y avait des personnes dedans. Dennis prit une photo du riste panorama avant de suivre Rita qui essayait de descendre du trou. Elle trébucha et atterrit lourdement sur les fesses quelques mètres plus loin. Elle jura et essaya de se relever mais son talon se cassa ce qui la fit retomber :_Pollen__de__Placard_

 

                « Oh ! Non, pas mes bottines. Ce n’est pas vrai !

                -Vous ne vous êtes pas fait mal ? S’enquit Dennis, qui en réalité s’en fichait pas mal, encore plus depuis que les boucles blondes de Rita apparaissait sur la photo de son panorama.

-Je me suis cassée un talon ! Cet endroit est vraiment abominable. Et je fais comment pour marcher moi, maintenant ? »

 

Dennis pensait bien à l’abandonner, histoire qu’elle ne l’ennuie plus, mais finir son stage sans son maître de stage allait l’annuler et pour terminer sa formation de journaliste, il devait en faire un sur le terrain. Il lui proposa donc :

 

                « Marchez pieds nus.

                -Tu veux rire, mon garçon ! Répondit Rita, avec une grimace de dégoût. Le sol est trop répugnant ici et je risque en plus de filer mes bas.

-Mais que voulez-vous que je vous dise ? Grogna-t-il, agacé. Transformez-vous, et je vous porterai sur mon épaule. Comme ça vous ne vous trouverez pas sur mes photos, ajouta-t-il, avec un sourire malicieux. »

 

TransformationRita accepta et grimaça au nouveau flash de Dennis quand elle se métamorphosa. Celui-ci la fourra encore en boule dans sa poche, le cliché étant une nouvelle fois entièrement blanc. Il descendit avec plus d’agilité du trou et se laissa glisser jusqu’à la journaliste devenue insecte. Il attrapa la botte au talon cassé, et ouvrit la main devant le scarabée pour que son maitre de stage grimpe à l’intérieur. Enfin, après que Rita se fut installée sur son épaule, il entreprit de descendre dans la vallée. Ce fut long et fastidieux : Dennis n’était pas très bon à l’escalade, et Rita pesait assez lourd sur son épaule. Une fois en bas, il monta jusqu’à la maison du « placard » en empruntant une sorte de chemin raide.

« Placard » était en train d’arroser ses fleurs, effectivement, mais pas seulement. Au milieu de ses fleurs, sortaient de terre des ustensiles de cuisine – casserole, poile à frire, passoire, …– de jardinage – râteau, pelle, …– et un tas d’autres objets peints de couleurs chatoyantes. Rita et Dennis cherchèrent du regard un balai. Le cafard les vit et lâcha son arrosoir pour arranger son petit tablier tâché de terre et se précipiter vers les « pommes ».

 

                « Vous êtes venus ! Je suis très peureux de vous voir ici. Bienvenue dans mon papillon où je passe toutes mes vengeances. Que puis-je … Mais où est la flamme ronde en fer ? »

 

Dennis sentit le scarabée sur son épaule s’agiter et posa sa main dessus pour l’empêcher de s’envoler. Il fit un très grand sourire au cafard :

 

                « La flamme ronde en fer n’est pas là. Mais elle vous salue.

                -Elle me salue ? Elle n’est pas lentille alors !

                -Elle vous dit au revoir, quoi !

-Ah ! Elle me pollue alors. Vous avez un bien gnôle de tangage, vous, dites conque. Vous êtes pur d’être un pomme ?

                -Pur et certain. Je parle juste un autre tangage.

                -Mouais… Somme les autres. Enfin, vous voulez roi ? »

 

Dennis ne comprit pas de quels autres il parlait. Il allait lui demander quand Rita lui tapa sur les doigts avec ses pattes. Il la regarda et vit qu’elle indiquait une cage plus loin. Une cage avec sept personnes dedans, recroquevillées, priant ou se morfondant sur leur sort. Dennis ne les reconnu pas tous, mais il identifia l’Auror David Reddenhill et quelques employés connus du Ministère de la Magie. Il frissonna et se retourna vers le cafard qui attendait une réponse.

 

                « Est-ce que vous avez neuf balais ? »Demanda-t-il finalement.

 

Le regard noir du cafard s’illumina et il écarta les pattes pour montrer son contentement :

 

« Vous aussi vous aimez ça ! Ah, j’en suis bien longtemps. J’en fais la protection, vous avez de la danse. Venez. »

 

Dennis suivit le cafard qui le conduisit dans sa maison. Les pièces étaient très étroites et le plafond très bas mais Dennis put admirer qu’elles étaient aussi très ordonnées. Enfin, ils arrivèrent dans une salle toute bleue, le sol était recouvert de sable blanc et sur des tables un peu partout sous vitrine, un tas de sorte de galets différents reposait.

 

                « Voilà ! J’espère que vous prouverez votre jongleur ! J’en ai de toutes portes. »

 

Dennis perdit son sourire, en choisit neuf pour ne pas froisser le cafard en faisant semblant de s’extasier devant leur beauté et les fourra dans ses poches. Enfin, il demanda :

 

                « Et vous avez neuf galets ? »

 

Le cafard acquiesça et le ramena dans le jardin. Il « cueillit » sept des plus beaux balais en disant :

 

« Ils y en a souvent qui brousse rapidement. J’ai paroi l’impression qu’ils plombent d’en eau. Voilà ! Un foli banquet. Autre cause ? » 

 

Dennis hésita et interrogea Rita du regard. Celle-ci descendit de l’épaule de son stagiaire et disparu derrière la maison. Elle se retransforma et Dennis la vit courir vers la cage. Elle lui fit un geste qui voulait dire « Occupe-le ! ». Dennis baissa donc les yeux vers le petit cafard et lui offrit son plus beau faux sourire en prenant un ton enjoué.

 

« Et si vous me parliez un peu de vos balais ! »


23 juillet 2011

Attention ! sucette radioactive. p7

Rita était couchée sur le ventre, les fesses en l’air et le nez dans une sorte de sable vert fluorescent à en brûler la rétine. Elle ouvrit très lentement les yeux, puis se redressa, s’étira et bailla bruyamment. Elle regarda autour d’elle, donna un coup de talon dans le dos de Colin, couché à côté d’elle, pour le réveiller, et lui cria :

 

                « Toi ! Tu aurais pu mieux me retenir, lâcher ce fil n’était vraiment pas malin !

                -Je ne l’ai pas lâché, répondit-il calmement. Et vous avez des boutons sur le nez.

                -Bien sûr que non, Rita Skeeter n’a jamais eu et n’aura jamais de boutons !

                -Alors peut-être que ce sont des verrues. Elles n’étaient pas là tout à l’heure.

                -Je n’ai rien d’étrange sur le nez ! » Répliqua-t-elle d’un ton catégorique.

 Bouton

Elle lui lança un regard noir, lui tourna le dos et se tâta le plus discrètement possible le nez. Mais… Que sentait-elle ? Des petites bosses ? Pourtant elle n’avait pas de bosses sur le nez et … le sable vert !

Le bruit d’un déclencheur d’appareil photo l’interrompit dans ses pensées.

 

                « Que fais-tu ? Demanda-t-elle au jeune Crivey qui s’était placé face à elle.

                -Je vous prends en photo, sourit-il narquoisement en secouant le cliché qui venait de sortir. Regardez ! »

 

Il lui tendit la photographie. Elle y vit très clairement un amoncellement de points rouges sur son nez. Elle allait crier au trucage quand le jeune homme lui demanda en regardant autour d’eux :

 

                « Où sommes-nous ? »

 

Rita, surprise, observa les environs. Cela ne ressemblait effectivement en rien à ce qu’elle avait déjà vu auparavant. Et pourtant, God seul sait le nombre de différents voyages qu’elle avait effectué pour la Gazette. Ils se trouvaient dans une sorte de grotte aux pierres lisses et ternes. Des scarabées, des limaces, des vers de terre et des blattes couraient un peu partout sur les parois, entraient par un trou, ressortaient d’un autre. La pièce semblait grouiller de bestioles ! Le sol, humide et recouvert de poudre verte, avait une odeur étrange de chlore et de fluor.

 

                « Tiens, des pommes ! » S’écria une voix venant de derrière eux.

 

Rita sursauta, hurla, tomba et atterrit les fesses dans le vert. Dennis, qui avait difficilement peur, se retourna calmement et leva un simple sourcil surpris en découvrant ce qui venait de parler.

Une bestiole qui lui arrivait aux genoux et qui ressemblait trait pour rait à un cafard –« Un très gros cafard, alors ! » pensa Dennis – les regardait en levant deux grands yeux noirs intrigués vers eux. Rita se tourna elle aussi en direction du spécimen. Elle eut un haut le cœur : vous a-t-on déjà dit qu’elle détestait les cafards ?

 

                « Vous êtes des lentilles pommes ?

                -Pardon ? S’exclama la journaliste, horrifiée. Nous sommes quoi ? »

 

Rita et Dennis ne comprenaient rien du tout. La petite bestiole les fixa un peu plus de ses grands yeux noirs, attendant une réponse, et leur dit :

 

                « Je crois que vous êtes des pommes. Vous savez, c’est comme des linges mais en plus évolués.

                -Des linges ? Non ! Des singes ! Tenta de corriger Dennis.

-Le singe, c’est ce que vous portez, voyons. Je suis très brillant du singe, d’ailleurs. Les pommes sont vraiment très boués d’avoir inventé ça. Alors vous êtes des pommes ? Redemanda-t-il plein d’espoir.

                -Nous sommes des hommes, sal cafard ! Gronda Rita, écœurée par sa vue.

C’est impossible, voyons ! Les hommes sont des bruits ! Ca se mange et on peut en faire du pus. C’est très thon. Et je ne suis pas un cafard. »

 

Dennis comprit alors. Né de parents moldus, il adorait, étant plus jeune, que son frère, Colin, lui lise des histoires avant de dormir. L’une de ceux qu’il avait eu le plus de mal à comprendre était « La belle lisse poire du prince de Motordu ».

 

                « Oui, nous sommes bien des pommes, sourit Dennis au petit être. Et toi, qu’est-ce que tu es ?

                -Je suis un placard, répondit fièrement le petit cafard. Vous avez besoin d’aile ?

                -Aile ? Ah, aide. Oui, sais-tu où est là sortie ?

-Bien sûr ! La sortie est dans son trou. Elle mange du dommage. Ca aussi c’est thon, le dommage. Surtout le dagobert.

                -À quoi ressemble ta sortie ? Préféra demander Dennis.

                -Elle est très folie avec des grandes bouteilles. »

 

En même tant qu’il parlait, il symbolisait des oreilles au dessus de sa tête. Une souris ! Il parlait d’une souris. Rita se rendit à ce moment compte que le cafard se trompait dans la prononciation des mots.

 

                « Et la souris ? Susurra-t-elle, où se trouve-t-elle ? »

 

Dennis la regarda, admiratif. Elle n’avait sans doute jamais lu le livre moldu et pourtant elle avait compris toute seule.

 

                « La souris est labo. » Répondit en souriant le petit être, tout heureux de venir en aide à des ‘‘pommes’’.

 

De sa petite patte velue, il montrait le plafond à plusieurs mètres de hauteur. On pouvait voir une sucette verte qui semblait toucher un trou lumineux.

 

« Merci, placard ! S’écria Rita. Viens mon petit, rajouta-t-elle en s’adressant à Dennis. Trouvons un chemin vers là-haut.

-Il ne semble pas qu’il y en ait, on voit d’ici que la paroi est trop lisse pour grimper. Je pense qu’on devrait lui demander s’il a des balais.

-Tu crois qu’il en a ? C’est si sale ici…

-Ici, oui, mais le cafard vit peut-être quelque part où c’est plus propre. »

 

Rita Skeeter reconnut que c’était possible. Ils se retournèrent vers le cafard qui semblait trouvé très intéressant la poudre verte fluorescente et s’extasiait sur le goût :

 

« Ca, c’est très thon ! S’enthousiasma le cafard en leur désignant la poudre. Ca doit venir de la poussette labo. Je vais en rapporter des champignons pour qu’on puisse en refaire. Ca a un thon pou d’homme, de crise et de pisse rouille. Très thon, vraiment ! Poutez ! »

 

Rita et Dennis firent un grand effort de réflexion avant de se rendre compte que la poudre venait de la sucette et qu’il leur proposait de goûter. Ils refusèrent tous deux, ne voulant pas se risquer à manger quelque chose d’inconnu. De plus, Rita était allergique à la pomme, d’où les petits boutons sur le nez.

 

                « Je dois pâtir, leur dit d’une petit voix déçue le cafard. Je dois arroser mes pleurs. »

 

_Placard_Sans leur laisser le temps de faire le moindre commentaire, le petit cafard s’éloigna. Dennis le prit en photo de dos pour garder un souvenir de lui. Il sourit en voyant la petite silhouette sombre se détacher sur le cliché.

 

                « Venez Mrs Skeeter. Allons chercher quelqu’un d’autre à interroger. S’ils parlent aussi comme cette petite créature, on trouvera bien un moyen de demander un balai.

-Tu veux demander à un autre cafard ? demanda Rita en frissonnant.

-Nous verrons ce qui se présentera à nous, lui sourit Dennis. »

 

Ils marchèrent un long moment le long du tunnel sombre et grouillant. Mais les bestioles, qu’on entendait parfaitement, ne semblaient pas avoir l’envie de se montrer : ce fut donc avec un grand soulagement qu’ils virent un tas de petits scarabées qui ne semblaient pas avoir peur d’eux. Ils tentèrent de les faire parler, mais il semblait que seul le petit cafard connaissait leur langue. Rita décida finalement de se transformer pour leur parler :

 

« De toute manière, c’est sans doute plus simple qu’avec le cafard. Au moins, les scarabées n’écorchent pas leur langue » expliqua Rita.

 

Elle adorait se transformer et parler avec ses congénères insectes. Ils avaient souvent une conversation très intéressante, et ils avaient toujours un petit quelque chose à lui donner à manger – depuis qu’elle était au chômage, elle n’avait souvent pas assez d’argent pour se payer un repas digne d’être mangé par la merveilleuse Rita Skeeter.

Elle se transforma alors, sous le flash de l’appareil photo de Dennis. Elle lui lança un regard noir de scarabée, puis s’approcha du tas. Le stagiaire grimaça à la photo entièrement blanche et la fourra en boule dans sa poche. Il n’entendit rien de la conversation, comme s’il n’avait pas les oreilles assez fines pour percevoir les sons. Ou peut-être n’utilisaient-ils pas la voix orale pour communiquer. Il ne s’y connaissait pas assez en scarabée pour savoir, et il n’avait pas tellement envie de demander à Rita : elle pourrait ricaner bêtement devant son ignorance et ne même pas répondre.

La journaliste reprit forme humaine, un sourire au coin des lèvres. Elle expliqua au petit Crivey qu’elle savait où trouver des balais :

 

                « On va devoir revoir le sale placard… euh cafard ! 

                -D’accord ! Où allons-nous ?

                -Il faut suivre ce tunnel pour arriver à la maison du cafard. »

 

Ils continuèrent donc encore à avancer dans la pénombre entourés du grouillement des insectes autour d’eux. Tantôt ils trébuchaient, tantôt Rita se cognait, et ils furent soulagés en arrivant à la lumière.

 

23 juillet 2011

Attention ! sucette radioactive. p6

                « Oh ! Que c’est sale ici ! Personne ne vient nettoyer, ou quoi ? Quelle puanteur, quelle… Ahh ! Un cafard ! Mais c’est horrible ! Vous là-bas, je vous prie d’utiliser votre balai pour laver un peu. Mais je me fiche que vous soyez l’Auror chargé de l’enquête, votre devoir est de… »

 

Vous aviez sans aucun doute reconnu la douce voix de la très aimable Rita Skeeter entrant dans les toilettes publiques des femmes. Suivie de près par l’Auror, du nom de David Reddenhill – qui, malgré ses protestations, se refusait à utiliser son beau balai tout neuf pour essuyer le sol, les cuvettes et les lavabos pour rendre plus « fluide » l’enquête –, elle ne cessait de se plaindre de l’état des lieux et du personnel qui ne faisait pas son boulot. Rita n’était pas une accro de la propreté, mais elle détestait les toilettes publiques, bousiller ses chaussures en marchant dans l’urine, et les cafards. Elle était certaine que Mr Carlton était au courant avant de lui donner l’article à rédiger.

 

« Qu’est-ce que peut bien faire ce  stagiaire ! Ne peut-il donc pas être à l’heure ? Râlait Rita alors que le jeune homme pouvait encore attendre 3 minutes et 59 secondes  avant d’être réellement en retard. Rah ! Les jeunes d’aujourd’hui, ce sont vraiment des brr, brr, brr… »

 

[Par mesure de précautions, et pour ne choquer les lecteurs, les auteurs ont préféré censurer la fin de la tirade passionnée de Rita.]

 

La journaliste tapait du pied le sol humide et jauni par la pisse, son regard rivé vers la porte. Quand celle-ci s’ouvrit, elle noircit son regard, leva un sourcil et pinça les lèvres, prête à accueillir le nouveau venu avec froideur.

Un petit – très petit – jeune homme entra. Il arrivait certainement à la poitrine de la journaliste. Elle l’aurait prit sans problème pour un gamin d’une douzaine d’année s’il n’avait pas eu un regard mûr, un peu triste et brillant d’intelligence, ainsi  que quelques poils de barbe au menton. Son badge « Stagiaire Journaliste » confirma à Rita son identité. Il avait un appareil photo type moldu énorme autour de son cou.

 

                « Bonjour Madame, se présenta le garçon avec un sourire un peu faux. Dennis Crivey, votre stagiaire.

                -Enchantée, mon chéri, répondit Rita en adoptant la même grimace. Rita Skeeter. 

                -Je sais. »

 

Il se tourna vers l’Auror et le salua d’une manière plus amicale puis se dirigea vers la cabine la plus proche. David Reddenhill déclara :

 

                « Mettons-nous au travail. J’ai hâte de savoir ce que peut-être le fléau des WC des dames. Une serviette hygiénique qui bouche les canalisations, peut-être ? »

Il les pria de ne pas s’approcher trop près des cabinets et se pencha sur la cuvette. Il tira la chasse, dans l’intention de regarder l’eau couler et de voir se qui se passait. Il se croyait en sécurité mais il n’avait pas pensé que le talisman qu’il portait autour du cou pour se protéger serait attiré par les ondes magiques, le précipitant, tête la première dans le trou. Dennis essaya de le rattraper mais l’Auror fut trop vite emporté et disparut dans un dernier cri de terreur. Un silence pesant s’installa alors dans la cabine de WC, durant lequel Rita hésita entre être euphorique ou affolée. Elle éclata finalement de rire, hystérique, et s’exclama :

 

« AH ! AH ! Cela ne lui fera pas de mal un petit voyage dans la tuyauterie ! Qu’est-ce qu’il pouvait m’énerver celui-là.

                -Enfin, il ne doit pas être très content, à présent. Je vais voir au Ministère s’il ne s’y trouve pas.

              -Ah non ! Pas de défilement avec moi. Tu t’en iras dès le travail fini. Et puis s’il doit revenir, il reviendra ! J’ai la possibilité de n’avoir qu’un boulet au lieu de deux et je ne vais pas la laisser passer. »

 

Sur ce, Rita Skeeter tourna les talons pour faire une sortie fracassante mais glissa sur une flaque d’eau, ce qui gâcha légèrement son effet. Dennis eut un petit rire moqueur avant de proposer :

 

                « Si nous voulons savoir ce qui se passe dans ces conduits, si le problème vient réellement de là, il faudrait aller les voir. L’un de nous devrait donc aller dans le tuyau pour prendre connaissance de leur état, sans tirer la chasse, et ainsi bien voir si le problème vient de là ou non.

                -Très bien ! C’est une assez bonne idée. Puisque c’est toi, mon chéri, qui es le plus petit –pour être franche je te conseille de prendre des hormones de croissance- je propose que cela soit toi qui y aille. Surtout que c’est ton  idée. Alors vas-y, je t’en prie ! Se moqua Rita Skeeter avec un sourire narquois.

 

Dennis ne releva pas et lança avec malice :

 

« Je me suis informé sur vous, et je sais donc que de nous deux vous êtes le plus petit ! Il vous suffit de vous transformer en cafard et…

                -Non, mais dis donc ! S’écria la journaliste, fortement choquée qu’il la compare, ELLE, La grande Rita Skeeter, à une pauvre blatte dégoûtante. Scarabée, jeune homme, scarabée ! Pas un vulgaire cafard comme tu l’aurais été si tu avais été un animagus.

               -Ouais, ou scarabée, consentit-il en faisant un large geste de la main, synonyme de «On ne me la fait pas à moi, elle est plus cafard que scarabée ! ». Donc, que je vous retiendrai par un fil et vous vous aventurerez dans la plomberie pour aller voir s’il n’y a pas de problème à première vue.  Ainsi, au moindre souci, je vous remonte ! »

 

Rita fronça son nez pointu avant d’admettre que ce n’était pas une si mauvaise idée et d’accepter de suivre le plan de son très petit stagiaire.


Force_VerteIls transformèrent un rouleau de papier toilette en fil de pêche et Rita se métamorphosa en scarabée. Après s’être attachée, elle descendit dans la cuvette et retint sa respiration comme elle l’avait fait le jour de la deuxième épreuve du Tournoi des Trois sorciers, neuf années auparavant pour s’engouffrer dans la cuvette, malgré son dégoût. Elle nagea en essayant d’éviter les traces d’excrément sur les bords, laissant le fil se dérouler derrière elle. Après plusieurs minutes elle vit enfin quelque chose. Une lueur étrange, chaude, vive… et qu’elle définirait de magique. Elle s’en approcha et sentit soudain une force l’attirer dans la fissure d’où venait la lumière. Elle tira le fil du mieux qu’elle put mais Dennis ne faisait plus attention et ne la remonta pas. Rita essaya de se retenir au bord du conduit sans succès. Enfin Dennis se rendit enfin compte de la situation et rattrapa le fil pour aider Rita. Mais il était trop tard. Rita fut absorbée par le trou et Dennis, qui n’avait pas lâché le fil, fut emporté avec elle. Sous le choc, Rita reprit sa forme humaine.

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23 juillet 2011

Attention ! sucette radioactive. p5

Rita Skeeter sortit en claquant la porte du bureau de Mr Carlton, le rédacteur en chef de la Gazette des Sorciers et entreprit de traverser la grande salle où s’affairaient à leur bureau des journalistes pour écrire leur article. Ces-derniers relevèrent la tête vers la source du bruit, et la secouèrent en la reconnaissant, comme si le spectacle qu’offrait la célèbre femme était tout à fait habituel. Seul un jeune stagiaire, nouveau à la rédaction, semblait surpris :

 

« Qu’est-ce qu’il lui prend ? demanda-t-il à son mentor en montrant la femme habillée de vert petit pois qui s’éloignait vers la sortie.

-C’est Rita Skeeter, mon petit. Tu la verras tous les jours faire le même manège : elle ne cesse d’harceler le patron pour qu’il lui confie un article dans la rubrique « Potin ». Mais après ce qu’elle a écrit sur Harry Potter pendant la guerre, elle se voit toujours refuser cette demande.

-C’est elle Rita Skeeter ? Mais je la pensais plus jeune ! s’écria la nouvelle recrue, s’attirant les regards apeurés de plusieurs journalistes et celui, cette fois rageur, de la « vieille ». »

 

Une plume vola, manqua de peu le garçon et se planta, en une explosion d’encre bleue, sur le mur. Rita, après cet accès de fureur, s’exclama en pointant chacun de ses spectateurs de son doigt verni de rouge un peu écaillé :

 

« Sachez que Rita Skeeter est de retour, vous ne pourrez bientôt plus vous en moquer, et vous finirez un jour par ramper à mes talons dans l’espoir futile d’obtenir mon pardon et une part de mon talent. Fuyez tant que vous le pouvez dans les autres journaux ! »

 

Sur ces mots, elle sortie du QG de la Gazette du Sorcier en ricanant un petit peu, et en claquant une sauvagement la porte – son pêcher mignon –, contente d’elle.

On lui avait en effet confié la rédaction d’un reportage. Loin de l’interview mensongère dont elle rêvait, elle devait faire une enquête sur les disparitions au Ministère de la Magie. Elle qui détestait la saleté et les cafards, elle devait voir ce qui clochait dans les toilettes des dames, aidé d’un Auror et, à son grand malheur, d’un stagiaire. Et le comble, c’est qu’elle serait obligée de ne pas utiliser sa chère plume à papote. Mr Carlton ne manquait pas d’air ! Elle avait d’abord pensé refuser… Mais c’était toujours mieux que l’ennui que lui apportait le chômage. Et puis, elle aurait peut-être de quoi s’acheter une bouteille de jus d’orange – ah, ah, qu’est-ce que vous vous imaginiez ? – avec l’argent qu’elle gagnerait.

Sur cette pensée réjouissante  – soif ! – elle transplana vers son domicile pour se préparer à son rendez-vous du lendemain devant les toilettes des femmes.

 

23 juillet 2011

Attention ! sucette radioactive. p4

"Bonjour à tous sur RadioMagie. Aujourd’hui, nous allons parler du problème des disparitions au Ministère de la Magie, de la nouvelle perte du chat de la Mère Michelle et du nouveau nimbus 2011.

Hier soir, une nouvelle disparition a eu lieu au Ministère et c’est la présidente de la gastronomie sorcière, Shirley Vine qui s’est volatilisée après son travail. C’est la sixième disparition depuis ces deux derniers jours. Il semblerait que toutes ces victimes soient des femmes travaillant au Ministère et ayant emprunté le passage des toilettes pour se rendre ou pour partir de leur travail. Une enquête est en … "

Cliquez ici pour entendre l'audio de la radio.

Introduction tirée de It's a man's man's man's world, de James Brown.

23 juillet 2011

Attention ! sucette radioactive. p3

Attention ! Sucette radioactive.

 

Les yeux pleins d’étoiles, William Wharton regardait avec gourmandise l’étalage d’une confiserie. Il admirait les réglisses qui se déroulaient sur plusieurs mètres, les chocolats qui explosaient en bouche, les bonbons multicolores et les guimauves fondantes. William Wharton dut alors faire face aux choix le plus crucial de son existence, à une question de la plus haute importance, bien plus fondamentale que les soucis d’armes nucléaires dans quelques pays dictatoriaux et dangereux où aller était fortement déconseillé : quelle sucrerie prendre ?

 

                « Billy ! Dépêche-toi donc ! ! Je ne veux pas arriver en retard au travail. » Lui grogna Carole Wharton, sa mère, avec mécontentement.

 Bonbon

William lui jeta un regard noir et excédé (rompre le rituel du « choix de la friandise du jour » était un crime pour lui) et se décida pour une sucette d’un vert Hulk appétissant qui lui faisait de l’œil. Dès que sa mère l’eut payée, il la mit en bouche, près à la tester… Hum… Cerise, pomme et citrouille. Et si sucrée… Délicieuse !

 

« Tu n’oublieras pas de te brosser les dents après ! Lui rappela sa mère.

-Oui maman ! Répondit-il sans la moindre intention de lui obéir –il trouvait que c’était une perte de temps ! »

 

Carole Wharton travaillait au Ministère de la Magie dans l’important département de la communication magique. Elle avait la lourde charge de servir du café lors des réunions, avec l’obligation absolue d’ajouter quelques gâteaux lorsque la chef, Mrs Goode, y prenait part. Elle amenait son fils pour la première fois avec elle, la grand-mère du petit qui le gardait habituellement étant malade. Cela l’embêtait : elle ne voulait pas que la patronne le voit et lui retienne un peu de son salaire comme elle le faisait à chaque petit faux pas.

Elle arriva devant les toilettes publiques et s’engouffra avec son petit garçon dans l’une des cabines pour les dames. William lui murmura, un peu gêné :

 

                « Maman, je veux pas faire pipi. »

 

Elle l’ignora et lui ordonna de mettre les pieds dans la cuvette. Elle s’apprêtait à tirer la chasse quand il interrompit son geste avec un coup de sucette collante et quelques larmes :

 

                « NON ! Maman ! Tu veux me tuer ! Je veux au moins finir ma sucetteuh ! Je me brosserai les dents juste après, je te jure, mais ne me jette pas dans les toilettes ! »

 

Mrs Wharton lui fit un énorme baiser, lui ébouriffa les cheveux et tira quand même » sur la chaînette. Le petit garçon disparu dans un dernier « NON ! » par le tuyau et atterrit dans le hall du Ministère de la Magie, si heureux d’être vivant qu’il ne se rendit pas compte qu’il lui manquait quelque chose. Ce ne fut que lorsque sa mère l’eut rejoint qu’il s’écria :

 

                « Maman, j’ai perdu ma sucette ! »

 

Ses pleurs durèrent toute la journée, même après l’achat d’une nouvelle sucette.

23 juillet 2011

Attention ! Sucette radioactive. p2

Dico des mots tordus : On ne sait jamais, si vous allez un jour là-bas.

 

Aide ↔ aile

Balai ↔ Galet

Bon ↔ thon

Bonheur ↔ jongleur

Bouquet ↔ banquet

Camembert ↔ dagobert

Cerise ↔ crise

Chance ↔ danse

Chose ↔ cause

Citrouille ↔ pisse rouille

Collection ↔ protection

Comme ↔ Somme

Conduit ↔ produit

Content ↔ longtemps

Des échantillons ↔ des champignons

Domaine ↔ Pollen

Donc ↔ conque

Doué ↔ boué(e)

Drôle ↔ gnôle

Fleur ↔ pleur

Friand ↔ brillant

Fromage ↔ dommage

Fruit ↔ bruit 

 

Gentil(le) ↔ lentille

Goût↔ pou

Goûter↔ pouter

Haut↔ eau

Heureux ↔ peureux

Homme ↔ pomme

Jus ↔ pus

Là bas ↔ labo

Langage ↔ tangage

Linge ↔ singe

Oreille ↔ Bouteille

Pardon ↔ lardon

Parfois ↔ paroi

Partir ↔ pâtir

Pousse ↔ brousse

Quoi ↔ roi

Saluer ↔ polluer

Sorte ↔ porte

Sortie ↔ souris

Sucette ↔ poussette

Sûr ↔ pur

Tomber ↔ plomber

Trouver ↔ prouver



23 juillet 2011

Attention ! Sucette radioactive. p1

The Last Défi des Folles Tueuses, composées de Cerys et de Loupou, pour le jeu de l'AP À l'APoursuite de l'Oie :

"Au moins deux personnages du monde de HP (de votre choix) se retrouvent par mégarde propulsés dans un monde parallèle, et totalement inconnu. Décrivez-nous ce monde, ainsi que la façon dont ils ont fait pour se retrouver là-bas. Vous pouvez également raconter une histoire autour. Tous les supports sont autorisés. Faites-nous rêver !"

Nos contraintes :

-Un de nos personnages est animagus, et doit utiliser sa forme animale régulièrement, pour de bonnes raisons.

-Un personnage qui parle comme le prince de Motordu.

*** 

De nos jours, même une simple sucette (surtout quand elle est vert Hulk) est un danger. Et pas seulement pour les dents. Alors à l'avenir, cédez un peu moins aux caprices de vos enfants, cela évitera que vous ne changiez malencontreusement le monde Magique.

Voici donc une petite lisse poire qui confirme les risques de cette malheureuse sucrerie, vécus par deux personnages empruntés à J.K.Rowling. Enjoy !

 

Si vous voulez agrandir les images, cliquer dessus.

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Attention ! Sucette radioactive.
  • De nos jours, même une simple sucette (surtout quand elle est vert Hulk)est un danger. Et pas seulement pour les dents. Alors à l'avenir, cédez un peu moins aux caprices de vos enfants, cela évitera que vous ne changiez malencontreusement le monde Magique.
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